L'inscription du Bassin minier Nord-Pas de Calais, une empreinte humaine, un paysage d'exception

La Mare à Goriaux, T 171

L’exploitation minière a profondément modifié l’hydrographie du Bassin minier et a introduit un nouvel élément structurant dans le paysage : l’étang d’affaissement.

Phénomène  à l’origine de leur apparition
La mare à goriaux résulte de l’affaissement progressif des terrains entraîné par l’exploitation du sous-sol. Il s’agissait au départ de trois zones marécageuses qui, au gré des affaissements, ont fini par ne former qu’un seul bassin. La mare occupe actuellement une surface de 112 hectares. Bordant l’étang d’affaissement et issu de la fosse d’Arenberg, le terril n°171 est aussi connu sous le nom de « la Digue d’Arenberg », protégeant encore aujourd’hui de la montée des eaux la ligne de chemin de fer qui le longe. Long terril plat édifié par voies ferrées et basculement des wagons, il a conservé sa morphologie originelle en forme « de langue ». Le cavalier menant de la fosse d’Arenberg au terril est d’ailleurs encore pleinement visible, de même que les rails, positionnés en léger remblai sur la surface du terril. Le site de la mare à goriaux recèle une faune comptant quelque 200 espèces d’oiseaux et une flore particulière. Un sentier pédestre de six kilomètres permet de découvrir le site. Celui-ci part de la Drève d’Hérin, autrement connue sous le nom de « Trouée d’Arenberg », et traverse la forêt de Raismes.Classé Réserve Biologique Domaniale.

Terril 171 

Le Terril 171 est issu de la concentration de la production sur la Fosse d’Arenberg. Long terril plat édifié par voies ferrées et basculement des wagons, il a conservé sa morphologie originelle en forme « de langue ». Bordant la Mare à Goriaux, il est aussi connu sous le nom de « la Digue d’Arenberg », protégeant encore aujourd’hui de la montée des eaux la ligne de chemin de fer qui le longe. Le cavalier menant de la Fosse d’Arenberg au terril est d’ailleurs encore pleinement visible, de même que les rails, positionnés en léger remblai sur la surface du terril. La zone la plus ancienne du terril est placée en réserve intégrale fermée au public pour préserver la faune et la flore