Comment avez-vous fêté votre majorité ? Mathis Dupont, lui, a marqué cet anniversaire si particulier du sceau de la solidarité. Il avait à cœur de donner son sang, dès ses 18 ans. « C'est important, des gens en ont besoin. En plus, mon groupe sanguin est O négatif, ce qui veut dire que je suis donneur universel. C'est très rare.»
C'est en juin, au sein de la salle des fêtes de Raismes, que nous l'avons rencontré. L'EFS (Établissement Français du Sang) y organisait une collecte. Accompagnons Mathis à l'occasion de son tout premier don...
Le parcours du don
- Première étape : répondre à un questionnaire
Prenez-vous des médicaments ? Avez-vous déjà été opéré ou hospitalisé ? Mathis s'attable et prend le temps de répondre à un questionnaire. Ses informations serviront à déterminer si le don peut être effectué ou non. En effet, la sécurité, et du donneur, et des bénéficiaires, doit être garantie.
- Deuxième étape : s'entretenir avec un·e professionnel·le de santé
Mathis se rend dans un box pour échanger, en toute confidentialité, avec une infirmière.« Nous allons encore plus loin que le questionnaire pour nous assurer qu'il n'y a pas de contre-indications au don. Il faut savoir qu'un tatouage ou un piercing récent peut engendrer un risque infectieux par exemple » nous explique Tania Faddoul. « Nous calculons également la quantité de sang à prélever à l'aide du ratio taille/poids. »
- Troisième étape : connaître son taux d'hémoglobine
Mathis se fait piquer le doigt par l'infirmière, qui souhaitait contrôler son taux d'hémoglobine. « Nous vérifions le taux de globules blancs et de globules rouges pour nous assurer qu'il n'y a pas de carence.»
Pour Mathis, tous les voyants sont au vert ! Le jeune homme s'allonge dans un fauteuil et esquisse un léger froncement de sourcils au moment de recevoir l'aiguille. C'est parti : la poche se remplit, petit à petit. Mathis s'absorbe dans les discussions avec ses proches, venus l'entourer dans ce moment qui lui importait tant.
Une dizaine de minutes s'écoulent. Ça y est, le don est terminé ! Mathis a droit à une collation, à prendre obligatoirement sur place. « Nous gardons ainsi les donneurs sous surveillance pendant quelques minutes pour nous assurer que tout se passe bien.»
Conscient de l'importance du geste qu'il vient d'effectuer, Mathis a hâte de recommencer. Il a également convaincu son petit frère de 14 ans... qui devra encore attendre quatre ans avant de pouvoir, à son tour, donner son sang. Et vous, c'est pour quand ?
Prochaine collecte à Raismes lundi 7 août.Prenez rendez-vous et glaner plus d'informations sur le site officiel de l'EFS (Établissement Français de Sang).
